Alors que la Belgique tient le triste record européen en termes de cancer du sein, les patientes ayant subi une mastectomie et désirant faire procéder à une reconstruction mammaire font face à une situation inéquitable.
Sur base des prestations de l’INAMI, on estime que la majorité des reconstructions mammaires s’effectue encore par le biais d’un implant (chirurgie alloplastique). La reconstruction mammaire alloplastique n’a fait l’objet d’aucune revalorisation. Ceci signifie que le choix des patientes se résume à opter pour les implants plus anciens remboursés ou à prendre en charge le coût des matériaux issus de nouvelles technologies (nouveaux implants – mesh – lipofilling – etc.).
La Fondation Hamdi a donc soumis auprès de la KCE* une proposition d’étude quant à l’utilisation des nouvelles technologies pour la reconstruction mammaire.
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* La KCE est une institution fédérale de recherche indépendante qui informe et conseille les autorités publiques quant aux améliorations à apporter aux soins de santé en Belgique
